mardi 1 novembre 2011

Ma tante est épatante



Si, si je vous assure, elle est top ma tante. Mais ce n’est pas d’elle dont je vous parle aujourd’hui ; c’est plutôt d’une tata universelle. Celle qu’on va voir quand le fond du porte-monnaie se fait léger. Le Mont de pitié, prêteur sur gage dans les films US, ouvre sa salle d’exposition et nous raconte son histoire. A Paris, il fête ses 370 ans (créé en 1637 par Théophraste Renaudot) et ses popularités et longévités ne vont pas s’arrêter là. Situé au 55 rue des Francs-bourgeois dans le Marais, les Parisiens y affluent depuis bien longtemps, dès qu’ils ont besoin de liquidité rapidement. Et si les classes populaires en sont les clients majoritaires, les nobles et bourgeois sont également des habitués.

mardi 18 octobre 2011

Les morues, Titiou Lecoq

Rentrée littéraire 3

Chez les Morues, il y a, the number one, Ema. La petite trentaine, journaliste rubrique people, elle vit sa vie côté alcool, fêtes, baises dans les toilettes du bureau avec un collègue jusqu’au suicide de son ex-meilleure amie d’enfance, de collège, de tout. Geste inconsidéré et définitif qui va chambouler assez Ema pour faire virer cette histoire des Morues, vers un thriller socio-politico-amical. De conciliabule en caïpirinha, elle va comprendre que derrière le suicide de Charlotte, avec qui elle ne pourra jamais plus se réconcilier suite à une-tellement-vieille-dispute-qu’on-se-souvient-plus-pourquoi-on-se-faisait-la-gueule, il y a un peu plus que juste un coup de calibre 35. Ema va donc se tourner vers les deux autres Morues : Alice et Gabrielle. Femmes des années 2010, elles utilisent Internet comme un oracle, établissent une chartre pour être féministe mais à leur sauce, ni trop ni pas assez, et vivent leur amitié comme un sacerdoce. Puis Fred arrive. Petit-frère de l’ex du lycée d’Ema. Celui de la bande, celle à laquelle appartenait aussi Charlotte. Fred, c’est le surdoué malgré lui en tout sauf en sociabilité, qui se cache derrière un ordi. Eux tous réunis, c’est un peu nous, parce que faut pas mégoter on est tous des Morues.

mercredi 12 octobre 2011

The artist


Je ne déploierai pas mille arguments pour que vous alliez voir ce film. Il faut y aller, c’est tout. C’est beau et rempli d’émotions. C’est triste et gai ; mélancolique et malin. La musique y est superbe ; les acteurs aussi. Ce film montre deux choses : pas besoin de mots pour dire de belles choses ; pas besoin de 3D, ou de supers méga effets spéciaux pour faire un magnifique film et grand public. Et puis vous pourrez (peut-être)  entendre une dame âgée dire, dans votre dos : « c’est la plus belle partie du film » ; et son mari lui répondre « attend ce n’est pas fini », tout ça à voix haute et aux oreilles de tous, car il n’y a que quelques notes pour les accompagner. Eux et les images en noir et blanc. The end.

Bande-annonce

lundi 10 octobre 2011

La classe


C’est en me demandant ce que j’allais diner que je me suis souvenue que je ne vous avais pas encore parlé de La Classe. Erreur. Alors on s’assoit derrière son pupitre et on prend des notes, voici une table qui vaut bien un cours. On entre et c’est plein, c’est toujours une bonne nouvelle pour le resto beaucoup moins pour nous qui étions sans réservation. La salle est assez grande, agréable, grand tableau noir pour le menu et carte du monde de primaire pleine de couleur passées au mur. J’ai déjà visité des restaurants qui cultivent le goût de l’école ; ici c’est à bon escient, pas de kitsch. Et l’assiette ? Pas si scolaire.

jeudi 6 octobre 2011

Pour mémoire, Mazarine Pingeot

Rentrée littéraire 2


Que faire lorsqu’un film vous touche à vous hanter ? Que le sujet même de ce film (« Nuit et brouillard ») vous renvoie les images les plus sombres, les plus destructrices, les plus cauchemardesques de l’Histoire elle-même. Que ces images sont vraies. Le narrateur va ainsi voir sa vie, sa personnalité, bouleversée à la suite de ces images. Une sorte de culpabilité, de honte d’être simplement vivant après l’extermination menée par les Nazies sur la population juive. Pourtant, il n’est pas juif ; il n’est pas non plus Allemand et il n’est pas dit que sa famille ait participé d’une quelconque façon à ce massacre. Pourtant, il rumine. Sa colère, son incompréhension, le simple fait d’être là. Alors, il se coupe de ce monde qui ose vivre. Veut devenir ceux-là ; ceux qui ont payé de leur vie cette haine absurde. Il devient eux, l’un d’entre eux, pour une sorte d’expérience que personne ne comprend. Pour personne d’autre que lui mais aussi et à sa façon pour mémoire.

lundi 3 octobre 2011

Prince, Chelsea rodgers

Ce que vous faites n’a pas d’importance.
N’attendez pas pour appuyer sur « play », cela sera forcément mieux lors de ces 5 min 42
Et longtemps après. Vous voyez ce que je veux dire ?


jeudi 29 septembre 2011

Istanbul loukoum : Constantinople


Sainte-Sophie
La rive européenne d’Istanbul (quartier de Fatih) nous fait nous plonger dans la vieille Constantinople, l’aïeule de la ville, voulue comme la nouvelle Rome vers 300. Un dédale de petites rues, qui montent ou descendent au gré des collines sur laquelle est construite la ville antique et dont des immeubles découvrent de temps à autre des minarets qu’on croirait vieux comme le monde (pour certains, c’est presque vrai !). La rumeur de la ville est comme une machine à remonter le temps, et on imagine aisément voir les sultans sortir de leur palais. Constantinople n’est pas si loin. Cette ville-royaume qui a éclairé de son aura des siècles, des ères, et des hommes, tant que son parfum traine encore dans les rues. A la traverser, on se croirait intemporel comme si l’on croisait l’Histoire en bas de la rue. Et ce n’est pas si fréquent, car dans les chemins de ce vieux quartier on se perd réellement dans les méandres du passé ; alors respirer un bon coup avant qu’on ne traverse la Corne d’Or la prochaine fois, on se dirige vers Ayasofia.

jeudi 22 septembre 2011

Des vies d’oiseaux, Véronique Ovaldé


Rentrée littéraire 1


Les trajectoires d’oiseaux paraissent parfois insignifiantes, pourtant lorsqu’elles se croisent elles peuvent tout changer. Quatre vies pour quatre oiseaux. Des oiseaux aux plumages bien différents mais avec la même certitude : trouver une trajectoire plus viable. Vida, Paloma, sa fille, Taïbo, le lieutenant et Adolfo vont se croiser, se rencontrer, se raconter.  Et pour cela, quoi de mieux que de réinventer l’histoire de Boucle d’Or venue dormir et manger dans les draps et avec les couverts des autres. Cette fois-ci la belle blonde devenue jeune fille est accompagnée d’un drôle de Robin des bois, emprunter aux riches leurs maisons tant qu’ils n’y sont pas.

dimanche 18 septembre 2011

Promenade forestière


Un dimanche de pluie en septembre, fin d’un week-end en Bourgogne. Les sous-bois de Fontainebleau m’offrent une grande-première, la cueillette des champignons. Bien sûr, un guide menait la troupe entre deux conseils de vieux baroudeur. Il a trouvé les « bolets » du diner, nous avec et pas peu fiers de finir par faire la différence entre cèpes de Bordeaux, cèpes de pins, morilles et vesse-de-loup qui font une fumée verte lorsqu'on les éclate. Odeurs de bois mouillés, de champignons, de mousses, de pluie. Les joues roses par le bon air et ce soir, des cèpes plein la bouche. L’automne arrive, et ça sent bon les marrons... Même si on a trouvé ni noisettes ni châtaignes dans ces bois.

mercredi 14 septembre 2011

Paris sur Seine



Piscine Deligny sous influence


La Seine, c’est un peu comme le nez au milieu de la figure : tellement immanquable qu’on oublie parfois sa présence. Epine dorsale de Paris, la ville s’est construite autour du fleuve qui lui a donné ses vieux métiers, ses quartiers d’été, ses promenades du dimanche après-midi et même ses baignades. Et jusqu’à pas si longtemps, on faisait du ski nautique dans le bassin de la piscine Deligny (qui coula en 1993). Alors si vous êtes dans le coin de l’Hôtel de ville ces prochains jours, n’hésite pas à aller faire un tour à l’exposition Paris sur Seine. Un petit tour d’horizon où la Seine est au cœur de ville et surtout de sa vie. Et de celle des Parisiens.

Paris sur Seine
Hotêl de ville
Paris 4e
jusqu'au 17 septembre 2011
entrée libre


samedi 27 août 2011

Ligne rouge au pied


Un trait rouge sur l'arrière, comme la continuité des bas des années 50 si cher aux femmes ou le rouge qui monte aux joues face à cet objet du désir. Un désir à 10 cm ou à plat. Un désir signé FredMarzo. Elégants tout en étant prêts à vivre et à parcourir l'asphalte, les modèles de Fred Marzo, styliste chaussures cannois-parisien, donnent juste envie d’être chausser. Et moi je dis « chaussures » alors que lui me soupirerait « souliers ». Des choses, il va nous en dire dans les lignes à suivre ; et pas seulement parce que je le connais depuis toujours mais parce que je tuerai (presque. Enfin peut-être. Pour les dorés sans problème) pour une paire de ses souliers. Raffinés, beaux, gracieux, plein de charme et de goût. Comme lui. Et la bonne nouvelle, c'est que c'est à vendre sur son site (et d'autres) à partir du 1er septembre. Alors jetez-vous dessus! Enfin... pas sur lui, sur les souliers.


Mado


lundi 8 août 2011

Swing on the beach

Et si l'été ne venait que pour nous faire swinguer, se faire trémousser, se faire tourner la tête ? Évidement! Un peu de volume, un pas de côté, un air à siffler les pieds dans l'eau...

Cette année je n'ai pas de son à faire tourner en boucle dans mon ip#d.
Juste un truc qui sera à équidistance de ce tube des années 80's:






dimanche 31 juillet 2011

Ola Barcelona !



Un petit tour par Barcelone avant de descendre dans mon fief, mon bastion, mon antre de la côte espagnole. Si j'aime Barcelone ce n'est pas pour les boîtes de nuit du puerto olimpico ni pour les Ramblas si touristiques. Barcelone, c'est autre chose. Entre l'iode de la mer et les petits déjeuners aux ensemadas (ma viennoiserie préférée avec les roulés à la cannelle suédois) dans le nord de Barcelone, lire un magazine dans le parc de la Cuitadela, et finir dans un bar à tapas, au comptoir. Un bar au jeu de mot imparable, aux tapas un peu évoluées et délicieuses qui crient qu'il n'y une cuisine espagnole digne de ce nom entre Ferran y el Buli et les calamares à la romana à peine décongelés. (là je suis injuste pour le arroz négro mangé sur le vieux port!). Approveche !

Restaurant
Paco Meralgo
171 calle Muntaner
Barcelona

lundi 25 juillet 2011

Ticket d'entrée, Joseph Macé-Scaron


Nous sommes à deux ans de l’élection de Nicolas Sarkozy. Journaliste, Benjamin Strada travaille pour le Gaulois (quotidien fictif pour ne pas nommer le Figaro). Il est aussi homosexuel. Il aime porter des polos Fred Perry. Il prend de la cocaïne et vient de se faire larguer pour le mec qu’il entretient. Le décor de Ticket d’entrée est planté. Et à 35 ans, on a vu mieux comme plan de carrière. Puis il part à Barcelone avec un coup d’un soir, sort sur le vieux port, et quelques semaines après se retrouvent dans le bureau en bas des Champs-Elysées d’un très riche industriel français, député-maire et nouveau propriétaire du Gaulois. Benjamin Strada est nommé rédacteur en chef du Gaulois magazine. Pour le meilleur et beaucoup de pire. Toute ressemblance avec faits personnages et faits réels est complément fortuite. Ou pas.

mercredi 20 juillet 2011

Toscana Trip, Lucca et Castiglioncello



Si je ne devais garder qu’une ville de cette luxuriante Toscane, je prendrais Lucca, les yeux fermés. J’y habiterai sans problème, prendrai mon café sur la place (chez Taddeuci pour un Buccellato), enchainerai les aperetivo dans les ruelles, lirait Erri di Luca à l’ombre d’un olivier sur une terrasse.  Une fois passées les murailles, Lucca est simplement la ville où vous voulez rester. Je crois que c’est la plus jolie ville que j’ai vu en Toscane, celle où l’on se sent comme à la maison sans la connaître et puis les touristes s’y font plus rare, la vie plus vraie. J’aurai aimé y rester plus longtemps, parfois ça ne tient à rien. Un diner de plus, des courses et balades plus poussés, du vélo dans la vieille ville. 

jeudi 14 juillet 2011

Chico et Rita




En quelques notes le film est soufflé, comme certains avec leur trompette. Et comme chacun sait, souffler n’est pas jouer et rien ne sera joué entre Chico, le pianiste, et Rita, la chanteuse envoutante. Cuba, années 1950. La musique et la fête font rage. Un soir de mojitos, le pianiste rencontre sa chanteuse et leur vie ne sera plus jamais comme avant, pleine de fuites, de départs, de retour en arrière, pleine d’amour. Entre La Havane et New-York, Chico et Rita vivent un amour inoubliable passionnel et déchirant avec toujours le jazz en partition. Ce film animé prend justement sa valeur dans les dessins, dans les notes jouées, dans les sentiments, dans Cuba. Tout le film est à l’image de l’île, déchirante, enivrante, grisante. Prenez donc le temps d’aller écouter Chico, Rita, leur musique, leur ile, leur amour.

Bande annonce :

samedi 9 juillet 2011

La maison mère



Des carreaux blancs, un grand bar, des miroirs, des tables simples et jolies, une carte identique, des luminaires en forme de chapeau melon, une ambiance décontractée chic, les serveuses identiques… You’re not in New York City Baby. Bienvenue à la Maison mère, Paris, 9e. Des assiettes inspirées de la Grosse pomme (mention spéciale pickles à l’Assiette Brooklyn) sans faire du copié/collé made in US, une carte suffisamment sympa pour laisser place à l’hésitation et une carte du jour pour faire attendre la serveuse encore un peu plus.  Donc en entrée, pour ces Mlles : soupe de l’été Melon-basilic (bonne mais un peu huileuse) et Crab Cake (très bon, plein de saveurs, pas habituel, un vrai truc un peu nouveau et bon, good point.) En vin, un bourgogne aligoté bien frais qui faisait merveilleusement patienter entre les plats. 

mardi 5 juillet 2011

Toscana trip ; Sienne et San Gimignano


Lorsqu’on voyage en Toscane, pas question de rester sur les bords de l’Arno. Il faut louer une voiture, une vieille Alfa Roméo rouge ou une Fiat 500 toit ouvert feront parfaitement l’affaire, histoire d’avoir les cheveux au vent. On prend la route, on sort la carte (ou le GPS) et direction la grande rivale de Florence, Siena. Beaucoup plus baroque que la première, elle n’en est pas moins très belle, d’une beauté plus brute. Ruelles, linges aux fenêtres, fontaines et glaciers à tous les coins de rues, on s’y croirait dans le film du cliché toscan mais sans exagération. Les Toscans sont calmes et Sienne leurs ressemble, ouverte, souriante, sûre de sa beauté et à la fois modeste. Le Duomo, à taille humaine, vaut largement le détour, quitte à mettre une fausse jupe en plastique si vos gambettes ne sont pas assez couvertes. Et si vous êtes là-bas en juillet (le 2) ou en août (le 16) ne manquez pas le Palio sur la place en demi cercle de la mairie, les différents quartiers de la vile s’y affrontent lors d’une course de chevaux magistrale.

mardi 28 juin 2011

Paris-Bombay-Delhi



L’art indien sans bouger de la rive droite, il n’y avait qu’au centre Pompidou que l’on pouvait voir ça. Quelques années après Africa Remix, le centre reprend le concept, avec cette fois-ci l’Inde en point de mir. Photographes, vidéastes, plasticiens, peintres, artistes en tout genre venus d’Inde présentent leur regard affuté sur leur pays en voie de développement à grande vitesse avec cette multi-exposition, Paris-Bombay-Delhi. Un pays qui ne laisse pas sa part de misère, d’illettrisme, de souffrance, de pauvreté. L’art est l’occasion d’éduquer, de rendre plus beau, d’immortaliser des situations en proie au drame. Dans cette exposition, il y a aussi le regard d’artistes Français, forcément différent, d’un pays si lointain, qu’il semble être d’un autre monde qui ne peut s’empêcher d’attirer le désir et l’aventure exotique.

mardi 21 juin 2011

Blue valentine


Il faut croire que les comédies romantiques ne s’arrêtent pas à la course finale, la musique romantique, au baiser langoureux. Et même Blanche-Neige finit-elle par chanter, « un jour mon prince me quittera ». Blue Valentine raconter la fin d’un couple. Un couple qui pourtant avait bien commencé, envers et contre tout. Mais lui a vieilli, les cheveux commencent à tomber et il n’a pas un job de rêve. Elle n’a plus le teint si frais, ne fais plus de claquette dans la rue et travaille beaucoup. L’enfant ne fait pas tout et ne sauve pas le couple. Ce film raconte la fin pleine de maladresse, de remords, de rancœurs de ce couple pas si vieux, ensemble depuis 6 ans et qui pourtant s’est déjà épuisé. Disloqué.

jeudi 16 juin 2011

Toscana Trip, Florence


A priori tout ce que vous avez entendu sur Florence est vrai. La ville prend toute sa beauté aux couleurs du soir ; vrai. L’architecture renaissance de la ville vous fait croire sans problème que Catherine de Médicis elle-même pourrait déboucher au coin d’une rue et vous filer de la sigue ; vrai. Florence, la belle, est aussi mystérieuse au premier abord que Rome est antique. Elle pourrait en être repoussante mais elle n’en est que plus attirante. A parcourir ses rues, à traverses ses ponts, à grimper au sommet de son clocher et à admirer ses bijoux signés Botticelli ou Vinci, Florence se dévoile petit à petit comme une vraie dame. 

lundi 30 mai 2011

Un film, des livres, un voyage


Le dernier Woody Allen est toujours un événement qui n’en est pas un. Une sortie ciné parmi tant d’autres qui se gosse d’être venue d’outre atlantique tout en ressemblant au cinéma européen. Les villes y seront fantasmées, les actrices magnifiques et l’acteur charmeur mais un peu nigaud. Et puis, (enfin) Woody tourna à Paris. Pour Minuit à Paris, les échos étaient partagés mais ça valait le coup d’aller acheter son ticket. Un Paris transformé, de mises en abyme en mises en abyme, des personnages sortis de nulle part qui font rêver malgré des rôles français qui ne servent qu’à flatter les égos des acteurs (C.Bruni, G. Elmaleh), tandis que d’autres nous rendent nostalgique d’un Paris révolu (M.Cottilard). Je suis un peu comme le héros américain amoureux du Paris des années 30, perdue quelque fois dans la course des années 2000 et s’il est une période qui me ferait boire la potion d’Alice (aux merveilles), ce sont bien ces années-là.

mardi 24 mai 2011

Yoom


Dim Sum. Met asiatique, région Chine. Sorte de bouchée, souvent cuit à la vapeur et présenté dans des petits paniers d’osier. Se mange avec des baguettes et accompagné de sauce. Diverses et très variées sortes possibles. Voilà comment on pourrait définir le dim sum ; bien plus que le simple ravioli crevette vapeur mangé au traiteur asiatique du coin. Il  a un art et bien des façons de le  déguster qui est devenu quelque chose de  très tendance. Alors, comme on est plutôt curieux culinairement parlant, nous sommes allées goûter. Direction Yoom et le 9e arrondissement, pour un resto à l’ambiance Saïgon très épuré. 

jeudi 19 mai 2011

Baci di Firenze



Ponte Vecchio, Florence, Italie


samedi 14 mai 2011

Au revoir parapluie



Il suffit d'un parapluie inexistant et la magie opere. Il suffit d'un tango saccade avec la structure d'un rocking chair pour que la beaute soit incarnee. La grace n'a qu'un nom, Au revoir, parapluie. Elle n'a qu'un represantant possible, James Thierree. Ce spectacle n'est pas a paris pour la premiere fois et pourtant je peux dire que j'ai du attendre des annees avant le coup de baguette magique d'une amie pour assister aux etincelles qui emanent de ce spectacle. Chaque instant y est merveilleux, chaque numero est un moment a attraper pour mettre dans ses reves.



C'est sans hesiter que je mets Au revoir parapluie en tete des spectacles les plus incroyables et bourres d'emotion qu'il m'ait ete donne de voir. James Thierree a ce don incroyable de faire de ses spectacles un melange presque inacheve de danses qui n en est pas, de tableaux d'acrobaties dansees, de clowneries gracieuses. Il est un magicien qui vous emmene dans un monde duquel vous ne reviendrez pas tout a fait et c'est une tres bonne nouvelle.



Au revoir parapluie
Theatre Marigny
jusau'au 4 juin



ps. Desole pour toutes ces "fautes" mais je n'ai un ordinateur qwerty ici en Italie et ce n est pas vraiment facile!

Et n'oubliez pas d'aller voter sur Madame Figaro, le concours n'est pas fini!

vendredi 6 mai 2011

Les Noirs d'Odilon Redon


Odilon Redon n’est pas l’impressionniste que nous connaissons le mieux pourtant chacun saurait reconnaitre un de ces tableaux. La rétrospective du Grand Palais a ça de bon qu’elle permet de se rendre compte de l’étendu de notre ignorance pour cette œuvre. La plus grande partie de l’exposition revient d’ailleurs sur un travail particulier du peintre, « les noirs ». Tout en noir, ombrés, ces lithographies montre un monde plein de rêves, de personnages enchantés, de monstres gentils ou d’anges à l’air maléfique. Elles constituent des séries qu’Odilon Redon mettaient en scène autour d’un thème, d’une œuvre ou d’un écrivain ou peintre. Ainsi, On peut contempler ses Noirs sur Goya, Egdar Allan Poe ou la tentation de Saint-Antoine. Très justes, les traits transpirent d’une modernité telle qu’on les croirait dessinés la veille. Des dessins venus d’un monde un peu fantastique, mêlé d’imagination littéraire, de rêve voire de cauchemars  d’enfants.  

mercredi 27 avril 2011

Sacré Festival

(Chronique pour le concours Madame Figaro, voir plus bas)

Il y a des jours pleins de soleil où Paris se transforme en fête improvisée. Il y est alors bon de s’y prélasser, s’y alanguir, s’y faire tourner la tête comme dans un manège. Le soleil possédant le don d’emmener tout le monde dans son cortège ; même les Parisiens les plus récalcitrants s’y laissent trainer. Je me suis donc levée de mon Fauteuil pour participer à ce festival pascal moi aussi. Montmartre un jour de Pâques me paraissait tout désigné pour une flânerie estival -mi-nid à touristes mi-village aux pavés déchaussés. Le Sacré-Cœur érigé en parrain silencieux de ce spectacle de rue, tout aussi digne d’une cour des Miracles pour Notre-Dame.

lundi 18 avril 2011

Homo erectus, Tonino Benacquista


Des histoires d’hommes. Des tristes souvent, des gaies parfois, des longues de temps en temps, des terminées pratiquement toujours. Homo erectus est un roman sur les hommes, leur rapport aux femmes, souvent leur désarroi face à elles. Trois hommes d’horizons très différents font connaissance dans un drôle de club itinérant : une sorte de séance hebdomadaire où chacun à son tour peut raconter son histoire face aux femmes. Des histoires uniques et multiples à la fois. Nos trois personnages vont se livrer autant que vivre une relation bien étonnante. Quant au roman, il est à l’image des histoires entre hommes et femmes : joyeux, sensible, riche et savoureux. Grande lectrice et amatrice des romans de Tonino Benacquista depuis que j’ai découvert le merveilleux Saga (il y a déjà bien longtemps), j’ai voulu vous présenter cet auteur un peu plus en détails. Il a donc eu la gentillesse de répondre à quelques unes de mes questions. Encore merci.

FauteuilClubSandwich/ Les trois héros d’Homo erectus participent chaque semaine à une sorte de club privé et secret dont le sujet unique est les femmes. Une sorte de club des « déçus anonymes » où la drogue sera la femme ?
Tonino Benacquista/ "Déçus", je ne pense pas. Pour moi, il s'agit d'hommes qui livrent leur témoignage, qui racontent leur propre histoire, qu'elle soit banale ou hors du commun. Un fois racontée, leur histoire ne leur appartient plus. Elle restera dans la mémoire de ceux qui étaient présents ce soir-là, ou bien elle sera oubliée. Ce sont des histoires d'amour, de mœurs, de sexe. Tragiques, extravagantes, ou tout simplement quotidiennes.

mardi 12 avril 2011

John (my) Legend


Bon voilà, John Legend et moi, c’est une belle et longue histoire d’amour. Même si au début, il me chantait I used to love you, moi j’ai continué à l'aimer. John Legend, c’est un peu mon Marvin Gaye à moi, version 2000's, la voix, la belle gueule, un sex-appeal à la batterie infinie*. Ensemble nous avons été en voiture, dans ma chambre, à fond sous ma douche et doucement dans mon salon. Nous sommes allés à l’Olympia et au Zénith et chaque passage parisien sont des retrouvailles incroyables, pleines de groove, d'œillades et de danses alanguies. Il est comme ça John, fidèle. Et pour sortir pas de problème, tout lui va : l’après-midi coquine, la soirée tranquille vautrée dans mon Fauteuil, la promenade pleine de promesse, l’aube d’été dans Paris et le coucher de soleil sur la plage, le diner au restaurant les escarpins aux pieds. Le son est toujours rythm and blues, la voix soul, l’instru vibrante. C'est peu la B.O qui va avec mes aventures quotidiennes. Et voyez comme je ne suis pas jalouse, je suis prête à le partager. Alors, vous aussi prenez du plaisir, avec cette reprise de la chanteuse Adele

Voici la dernière, Rollin in the deep





* Dites moi que le jeu de mot ne vous a pas échappé...

mercredi 30 mars 2011

La diplomatie


Tout ce que vous avez entendu dire sur la pièce, La diplomatie, est vrai. Que le sujet est crucial, que les acteurs sont formidables, que c'est LA pièce du moment, que la mise en scène est plus que juste, que le jeu des deux acteurs nous donne l’impression d’y être dans cette chambre d’hôtel en 1944, que c’est complet, aussi. Tout ça n’avance pas à grand-chose mais autant louer quelque chose qui en vaut vraiment la peine, quitte à faire des envieux qui ne pourront pas voir la pièce. Peut-être sera-t-elle retransmise à la télé après son succès assuré et commandité aux prochains Molières. Croisons les doigts car il n’y a pas que Feydeau qui mérite le petit écran.

jeudi 17 mars 2011

Festival Bastringue



Savez –vous où se trouve le fameux lavoir de la Gervaise de Zola ? A la Goutte d’or, pardi ! Jusqu’à dimanche à dans le quartier de Château Rouge, les 3e Rencontres de la Goutte d’or font découvrir sur un air de bal musette les secrets du quartier.

vendredi 11 mars 2011

« TJ » South Africa


David Goldblatt a l’œil ; David Goldblatt est photographe. Un photographe fier de ce qu’est devenu son pays, après des décennies d’Apartheid, mais triste des années antérieures à 1994. Alors il a accumulé les prises de vues. Dans la rue, chez les habitants de Johannesburg, « TJ » pour Transvaal Johannesburg, du nom donné au district, à la ville, selon l’enregistrement des véhicules. Une façon d’appartenir à la ville et de reconnaitre les autres, ses semblables. Il a photographié ce qui n’existe plus comme les  habitations et commerces qui ont été démolis lors du « Groupe areas act », une des lois les plus discriminante du régime sud-africain qui obligeait les différentes populations à résider dans des zones urbaines d'habitation prédéfinies. Les centres-villes, ainsi que les quartiers les plus développés et les mieux équipés, étaient généralement interdits aux populations de races non-Blanches (les Noirs, les Métis et les Asiatiques). Aujourd’hui, les photos restent et témoignent de ces années perdues.

vendredi 4 mars 2011

Fenêtre sur... FCS



Wordle: FCS


Sur le site wordle.net vous pouvez créer vos propres nuages, à partir de mots-clés que vous entrez ou en mettant l'url d'un site, comme j'ai fait ici. vous pouvez vous amusez avec, faire des invitations, agrémenter votre cv, faire une dédicace sympa à un ami.
Les mots sont placés, grossis, presque malmanés; arrangés, mis sous cloches prêts à être observés. (cliquez sur l'image pour mieux voir.)

Alors a-mot-sez-vous !


PS: j'en profite pour vous donner l'adresse du site super nice par lequel je suis arrivée jusqu'à wordle: concept-store.fr

lundi 28 février 2011

La brève et merveilleuse vie d’Oscar Wao, Junot Diaz


Oscar Wao est un de ces héros qui n’en est pas un. Une sorte d’héros contre son grès, au centre d’un roman, d’une situation et même d’une vie dont il se serait passé. Oscar Wao est le genre de type qu’on n’aimerait pas être mais dont on adore lire les aventures, tel Garp dans le Monde selon Garp ou carrément Don Quichotte, sombre héros aux moulins à vent. J’aime ces anti-héros qui passent à côté de tout et qui pourtant sont le centre névralgique d’une histoire. Des personnes en retrait qui auraient dû rester à la place de figurant et qui deviennent personnage principal d’un coup de projecteur mal positionné. J’aime que, parfois, ce ne soit pas le plus beau, le plus drôle, le plus charismatique qui soit au centre, mais un gros balourd à lunettes qui aime les romans fantasy et qui n’emballe jamais.

samedi 19 février 2011

L imprimerie



En fin de semaine pour décompresser et passer réellement au week-end, parfois en semaine, quand celle-ci est déjà trop dure à encaisser un mardi ou un mercredi. Il y a des endroits, comme celui-ci, où vous en sortez toujours mieux qu'en y entrant. L’imprimerie est de ceux-là. Un vieux café-restaurant du 1er arrondissement, aux frontières de l’ancien Ventre de Paris, tant niveau géographique que ambiance de carreaux, de mosaïque et de moulures sur bois. Les Rougon-Macquart ne sont pas loin, même si le Pink mojito n’existait pas au temps de Gervaise et Lantier. Parlons-en de ce Pink mojito, classique jusqu’à la dernière touche : le Martini Rosso, même s’il est de plus en plus remplacé par du sirop. Un Pink dont la première gorgée aspirée remet les idées en place, l’éclat dans l’œil en même temps que le sucré sur la langue. Sucré, mentholé, force du rhum, tout y est ; jusqu’à la brochette de bonbon posée sur le verre en guise de tapas et la corbeille de chips maison pour laquelle on vendrait bien un bras (bon, ok, peut-être pas le droit).

lundi 14 février 2011

Manque de temps


Si j’avais du temps à grappiller en ce moment, j’aimerai vous dire que j’ai fini la génialissime (auto)-bio de Keith Richards, Life, eut à Noël, mais ce n’est pas le cas. Pas vraiment de chronologie, des souvenirs emballés dans du papier à rouler, arrosés de whisky et de poudre de perlimpinpin. Des chroniques des Stones, de la relation faux-frère avec Jagger, des aventures personnels en marge des concerts, loin des clichés*, Life parle d’une vie en rock’n roll, celle d'un dandy du genre, un peu pirate, un peu immortel, une légende en chair et riff de guitare**.

vendredi 4 février 2011

Une "bomb"


Alors là aussi le titre est parfaitement choisi. Après « Au-delà » et passer à travers le film, aujourd’hui une « bomb » musicale dont le titre annonce le meilleur. On se secoue avec ce morceau, on commence le week-end en fanfare, on s’envole dans des sphères musicales et festives en quelques notes bien balancées. En fait, je vais juste vous laisser écouter, mouver et mettre « repeat ».
Alors qu-en pensez-vous ??? Bon week-end !

Pigeon John_ The Bomb


lundi 31 janvier 2011

Au-delà


Le dernier Clint Eastwood a ça de vrai dans son titre que l’on passe Au-delà du film lui-même. Je pourrai presque arrêter ma chronique du jour à cette phrase que s’en est malheureux. Et pourtant l’histoire était là ; le sujet aussi. Trois personnes faisant une expérience autour de la mort, qui en vie parallèle vont finir par se télescoper à Londres. Un jeune garçon perd son frère jumeau dans un accident, une femme fait l’expérience de la mort lors du tsunami en Thaïlande, et un médium se met en retraite anticipée, préférant dialoguer avec les vivants sans passer par leurs morts. Ce trio un peu bancal aurait nécessité un peu plus d’ardeur, tant dans l'histoire racontée, les dialogues que dans le jeu. Il y a un raté, c’est certain. Le film est bien trop lent, sans but précis, presque amorphe. On a été habitué à mieux Mr Eastwood, et c’est bien ça le plus dommage.

vendredi 28 janvier 2011

Envie d'ailleurs ?





Souvenirs des beaux jours alors qu’il fait un froid de gueux par chez nous. Le pont du Gard sous le soleil donne à rêver à des instants plein de douceur. Voilà où j’aimerai poser mes fesses en ce moment, sur un rocher de ce coin de paradis, sous le cagnard, le pastis à portée de main, un bikini pour seul habit, un paréo en guise de serviette et faire trempette dès que la peau cuit trop.

Et vous, où est-ce que vous aimeriez être aujourd’hui ?

Pont du Gard

lundi 24 janvier 2011

Mme Shawn


Quitte à commencer une semaine un peu grise, autant lui mettre un peu de piquant avec un restaurant thaïlandais, qui n’en manque pas. A quelques pas du canal Saint-Martin, Mme Shawn ravivera les soirées les plus fades. Intérieur élégant en gris et statues de bouddha pour mettre en ambiance asiatique, c’est surtout l’odeur qui chavire les papilles et ouvre l’appétit. Parfumée à souhait. Une Singha pour patienter et l’entrée arrive à point pour ne pas piquer discrètement dans l’assiette de nos voisins ! L’entrée justement, un assortiment de Mme Shawn. Chaud, varié, frais, bon. Bouchées aux légumes, nems aux crevettes, brochettes de poulet au satay, beignets à la viande, à tremper dans des sauces, sucrées-salées-pimentées. Au poil.

jeudi 20 janvier 2011

A Milano


En deux jours à Milan mi-janvier, on va pas se le cacher on passe plus de temps rue Torino à faire les boutiques en pleine "saldi" qu’à visiter le Duomo, gigantesque basilique locale. Et pourtant, elle est magnifique, on pourrait même presque dire plantureuse si cet adjectif ne tendait pas au blasphème pour décrire une des « bicoques » de D. Toute en marbre, sa construction a démarré en 1386, comme l’atteste une pierre commémorative à l’intérieur. Juste derrière, la Galleria Vittorio Emanuele ne laisse pas sa part en matière de luxe. Galerie d’apparat, superbe bâtiment, verrière pleine de tentations, entre antiquaire, librairie spécialisée dans l’art et petite boutique qui vend des gants en cuir pour presque rien. Ils épousent tellement parfaitement les mains, qu’on ne les enlèverait pour rien au monde, et achèterait l’intégralité des couleurs si on le pouvait !

vendredi 14 janvier 2011

Un smoking à la mer, Louis-Henri de La Rochefoucauld


Il est des livres comme ça on aurait aimé les lire d’une traite, dans un bon fauteuil, sur une terrasse ensoleillée encore froide, sur une plage du Touquet. Il y a des livres comme ça, on aurait aimé les écrire, les ourdir, les sentir arriver dans l'écume. C’est le cas avec Un smoking à la mer. Un smoking blanc porté par une soixantenaire célibataire au phrasé indomptable et aux histoires romanesquement absurdes. Une vie à inventer sur le tas ou plutôt un paquebot de croisière sans escale dans les Bahamas. Une vie de vodka, de ponts, de faux-frères, de fripes et masques en carton. D’actions il n’y en a surtout pas ; de poésie à l’infini. Ni de faux-semblants, ni de réalités ennuyeuses. Du cabaret en guenille pour une vie fantasque. La vie d’ « Emily Marquises » ; qui n’est bien sûr pas son nom.

dimanche 9 janvier 2011

Somewhere





Ça part d’un ennui. Certes au Château Marmont, mais d’un ennui quand même. Celui d’un acteur à succès dont les potes sont là pour la fête. Et puis rien, vitesse 0 ; même la Ferrari lancée en boucle tourne mortellement. Comme les deux pin-up qui ne font même pas vraiment du pole-dance. D’ailleurs mythiques en tenniswoman sexy. Puis vient Cléo. La fille. Blonde, visage d’ange, patineuse amatrice. Sa fille. Du coup l’ennui passe plus vite, Guitar Heroe, natation et hamburgers, petits dej à n’en plus finir. Même un petit tour en Italie finit de faire s’éclater le père et la fille. Le problème, c’est que l’ennui, envers tout, revient plus vite encore une fois distraction faite.  Somewhere va plutôt nulle part que quelque part et c’est bien dommage car le film est joliment filmé par Sofia Coppola et emporté par deux très bons acteurs, tout en intériorité.

lundi 3 janvier 2011

Le Musique, lyrics Version Française


Je veux être ton chien, Iggy Pop - Je vous parle rarement de mode mais je profite de cette première chronique 2011 (Bonne année!) pour vous parler d’une très drôle idée de génie qu’il va falloir vous procurer avant que tout le monde ne l’ai ! Le Musique (oui au masculin !) traduit de façon presque impertinente car basiquement des morceaux universels. Et quant la très année 80 chanson des Wham!, se transforme en Réveille-moi avant que tu partes partes, c’est le tube assuré sur le t-shirt ! Quatre t-shirts par saisons, en édition limitée. Version homme et femme, et en guest-star déjanté le champion du monde d’air guitare, Gunther Love, himself. Un faux guitariste de génie en collant doré pour des paroles si simplement traduites qu’elles semblent fausses, il fallait y penser ! Pour l'occas', Corentin, un des deux concepteurs du site répond à quelques questions sur Le Musique.

FauteuilClubSandwich/ Comment t’es venu l’idée de « Le Musique » (titre en français, t-shirt et site) ?
Corentin/ L'idée originale de Le Musique n'est pas de moi ! C'est une idée de Joachim Roncin, à qui je suis associé.
Je m'occupe du développement (communication globale, opérations spéciales, etc...) et de la logistique (mise a jour du site internet/expéditions). Joachim lui gère toute la direction artistique, des visuels sur les t-shirts à l'ensemble de l'esprit Le Musique.
L'idée vient d'une soirée plutôt arrosée de Joachim et quelques amis, où ils ont traduit les paroles de la chanson California Love, de Tupac & Dr.Dre. Il m'a ensuite fait confiance pour l'aider a développer la marque, en parallèle de nos activités respectives.